Conférence du samedi 12 décembre 2009 par Alain Ponchel sur la mémoire de la Grande Guerre
Conférence du samedi 12 décembre 2009 par Alain Ponchel
sur la mémoire de la Grande Guerre
sur la mémoire de la Grande Guerre
Alain Ponchel est venu samedi pour présenter son travail sur la mémoire de la Grande Guerre dans l'Orne depuis 1919.
Plus que les résultats de sa recherche (consultables dans une exposition présente jusqu'au 10 février 2010 aux Archives départementales de l'Orne), l'historien a explicité sa démarche.
On associe souvent histoire et mémoire. Alain Ponchel a voulu montrer combien ces deux concepts étaient antinomiques en précisant que l'histoire ne doit pas se transformer en mémoire.
L'historien a pour but de reconstituer le passé, s'appuyant sur toutes traces y compris celles des témoignages. La démarche se veut totale, globalisante et impartiale.
La mémoire quant à elle, s'appuie essentiellement sur des témoignages, qui même s'ils sont cohérents et dignes de foi, ne proposent qu'une dimension limitée, partielle et, le plus souvent, partiale.
Pour sa recherche historique sur la mémoire de la Grande Guerre, le conférencier a explicité s'être appuyé sur la démarche prônée par Pierre Nora et relative à la mémoire collective: "Ce qui reste du passé dans le vécu des groupes, et ce que ces groupes font du passé".
Concernant le conflit de 1914-1918, il a ainsi pu déterminer quatre périodes distinctes pour l'Orne:
- La construction de la mémoire, de 1918 à 1928,
- L'entretien de cette mémoire, de 1928 à 1944,
- L'oubli de 1944 à 1990,
- Le regain pour cette histoire, depuis 1990.
Une démarche maitrisée qui a su captiver le public de la SHAO.
CONSULTER L'ALBUM PHOTOS
Tous nos voeux de prompt rétablissement à madame Perrine qui s'est sérieusement blessée à la suite de cette conférence.
Plus que les résultats de sa recherche (consultables dans une exposition présente jusqu'au 10 février 2010 aux Archives départementales de l'Orne), l'historien a explicité sa démarche.
L'historien a pour but de reconstituer le passé, s'appuyant sur toutes traces y compris celles des témoignages. La démarche se veut totale, globalisante et impartiale.
La mémoire quant à elle, s'appuie essentiellement sur des témoignages, qui même s'ils sont cohérents et dignes de foi, ne proposent qu'une dimension limitée, partielle et, le plus souvent, partiale.
Pour sa recherche historique sur la mémoire de la Grande Guerre, le conférencier a explicité s'être appuyé sur la démarche prônée par Pierre Nora et relative à la mémoire collective: "Ce qui reste du passé dans le vécu des groupes, et ce que ces groupes font du passé".
Concernant le conflit de 1914-1918, il a ainsi pu déterminer quatre périodes distinctes pour l'Orne:
- La construction de la mémoire, de 1918 à 1928,
- L'entretien de cette mémoire, de 1928 à 1944,
- L'oubli de 1944 à 1990,
- Le regain pour cette histoire, depuis 1990.
Une démarche maitrisée qui a su captiver le public de la SHAO.
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Tous nos voeux de prompt rétablissement à madame Perrine qui s'est sérieusement blessée à la suite de cette conférence.
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